Depuis plus de 130 ans et aujourd’hui dans 124 pays, l’Armée du Salut lutte contre toutes les formes d’exclusion. A travers plus de 120 dispositifs d’action sociale implantés dans de nombreuses villes en France et grâce à plus de 2000 salariés et 2700 bénévoles, la Fondation de l’Armée du Salut est engagée auprès des plus fragiles. A ses côtés la Congrégation, branche cultuelle, poursuit l’annonce de l’Évangile et une action sociale de proximité grâce à ses 190 officiers (ministres du culte) dans ses 26 postes d’Évangélisation (paroisses).
Qu’est-ce que l’Armée du Salut en France?
L’Armée du Salut en France mène à bien au travers de sa Fondation, reconnue d’utilité publique, les actions suivantes:
- Secours alimentaire, hébergement, réinsertion sociale et professionnelle des adultes précarisés,
- Accueil de personnes âgées dépendantes au sein de maisons de retraites médicalisées.
En 2010 plus de 90% des ressources publiques et privées ont été consacrées aux actions de terrain:
- Prise en charge et accompagnement d’enfants en difficulté, que ce soit à domicile ou dans ses établissements.
- Au travers de sa Congrégation, elle propose une annonce de l’Évangile et une action sociale de proximité (vestiaires, petits déjeuners, alphabétisation…) dans ses 26 postes (paroisses) grâce à ses 190 officiers (ministre du culte).
Portrait : « Ce n’est pas moi qui va vers les autres, c’est le Seigneur qui m’envoie ».
Le Major Dominique Glories, officier de l’Armée du Salut est le directeur du service bénévolat et du secours alimentaire d’urgence sur Paris au sein de la Fondation
L’Armée du Salut est depuis toujours l’Église du major Glories. Ce qui l’a toujours marqué c’est cette disponibilité, cette capacité des salutistes à aller vers les autres pour rencontrer, écouter, consoler… Ces exemples associés au chemin que la Parole de Dieu a fait naitre en lui, l’a décidé de devenir officier de l’Armée du Salut. C’est, pour lui, le lieu idéal où les paroles du Christ s’incarnent dans des actes concrets. Ce dialogue entre foi et action est pour cet officier une manière d’accéder à la diaconie. Pour lui, ce qui compte véritablement « c’est de se mettre au même niveau que celui que je rencontre »
Servir le plus fragile, être à ses côtés, échanger avec lui un regard c’est répondre, pour le Major Glories à cet appel du Christ dans Mt 25 : « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Pour autant, il est vigilant quant à ne pas tomber dans l’activisme : « La diaconie prend toute sa dimension seulement si elle est portée par une vie spirituelle profonde » affirme t’il avant d’ajouter que « ce n’est pas lui (moi) qui va vers les autres, c’est le Seigneur qui l’ (m) envoie ».
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